Jésus-Christ = Messie d’Israël des juifs, preuves dans la Torah-Bible
A chaque génération, des Juifs lèvent le voile
Même si leur incrédulité permet un plus grand bien (en certifiant les prophéties), les Juifs n’y sont pas enfermés. A chaque génération, certains lèvent le voile qui les aveuglait ( 2 Co 3,15). Quelques exemples :
1823 : le rabbin David Drach (1791-1865) demande le baptême catholique après une étude approfondie des traditions juives sur le prophète Isaïe.
1824 : Théodore Ratisbonne (1802-1884) écrit à un ami « J’ai lu avec attention notre histoire ; et j’ai vu que la cessation du culte et le renversement du Temple ; que la destruction de la Ville sainte, la confusion des tribus et la dispersion générale de la nation juive ; que tous ces faits coïncident avec l’établissement du christianisme dans le monde. » Peu après, il se fait baptiser.
1826 : Jacob Libermann (1802-1852), fils du Rabbin de Saverne, reçoit la foi catholique : « Me souvenant du Dieu de mes pères, je me jetai à genoux et le conjurai de m’éclairer sur la véritable religion. Je le priai, si la croyance des chrétiens était vraie, de me la faire connaître, et si elle était fausse, de m’en éloigner aussitôt. Le Seigneur, qui est près de ceux qui l’invoquent du fond de leur cœur, exauça ma prière. Tout aussitôt, je fus éclairé, je vis la vérité. »
1842 : Alphonse Ratisbonne (frère de Théodore) bénéfice d’une apparition mariale à Rome « je subis un changement presque complet(…) les bandelettes me sont tombés des yeux ; et pas une bandelette, mais tout un tas, et elles disparurent rapidement, l’une après l’autre. »
1847 : Hermann Cohen (1821-1871), jusque-là d’esprit très voltairien, tombe subitement à genoux devant le Saint-Sacrement et demande le baptême
1854 : Augustin et Joseph Lémann (jumeaux, 18 ans) demandent le baptême : « Nous nous dîmes : si le Messie est arrivé, c’est Jésus Christ, et nous devons nous faire chrétiens. S’il n’est pas venu, nous ne devons pas même rester juifs, car le temps de la Promesse est passé, et nos livres ont menti. »
1864 : Joseph Cohen (1853-1939), à 11 ans, décide de se faire baptiser.
1898 : Albert Lopez, constatant que l’héritage d’Israël (temple, sacerdoce, autel, sacrifice perpétuel) n’est présent que dans l’Eglise, demande le baptême.
1909 :Max Jacob (1876-1944) voit le Christ. Il lui faudra encore beaucoup de temps pour vaincre ses faiblesses. Il meurt catholique, à Drancy, en 1944.
1914 : Marguerite Aron (1873-1944) voit que la survivance, les épreuves, les qualités et même les défauts du peuple juif sont un mystère qui ne peut être expliqué que par un mystère supérieur : celui du Christ. Elle se fait baptiser.
1933 : Karl Stern (qui ne recevra le baptême qu’en 1943) constate : « Voici que je troue des gens de nations étrangères qui portent gravées dans leurs cœurs les paroles de David et d’Isaïe. C’est un miracle ! Je le sens profondément…mais je me refuse de l’admettre pleinement car je redoute les conséquences qu’impliquerait pour moi cette constatation. »
1944 : Israël Zolli (grand rabbin de Rome 1881-1956) demande le baptême, depuis des années le chapitre 53 d’Isaïe le ramène sans cesse au Christ.
Un Juif messianique nous explique sa foi en Jésus Christ !
Le judaïsme messianique est un mouvement missionnaire fondé sur la Bible, combinant une théologie chrétienne avec une pratique religieuse juive : il s’agit de Juifs affirmant la messianité de Yeshoua (Jésus).
Jésus est-il bien le Messie ?
Le Messie était promis depuis longtemps par Dieu à son peuple mais son peuple ne sait ni quand, ni comment ils reconnaîtront le Messie. Seule certitude: ce moment sera décisif et inattendu. Après son baptême, Jésus, progressivement, donne des signes concrets qui permettent aux hommes de le reconnaître. Investit de l’Esprit de Dieu Jésus est reconnu comme le médiateur entre Dieu et les hommes.
Emission du 05/02/2011
Jésus juif ou chrétien ?
Né d´une mère juive, circoncis le 8ème jour, observant le shabbat, pratiquant les commandements, Jésus de Nazareth est juif à part entière… Et le christianisme est né dans le judaïsme. Cependant dans le Nouveau Testament, Jésus se présente aussi comme Messie, Fils de Dieu, Sauveur ce qui est irrecevable par Israël. Nous faut-il pas accepter cette tension irréductible qui nous fait affirmer à la fois l´universalité du salut en Jésus-Christ et l’Alliance avec Israël non révoquée par Dieu et nous permettant d’oeuvrer ensemble juifs et chrétiens dans féconde complémentarité? Tous les jeudis, le Collège des Bernardins propose un exposé sur une question théologique contemporaine. Intervenante : Sylvaine Lacout.
Jeudis théologie du 07/06/2018.
Le Christ était-il juif ?
En quoi l’avènement d’un Messie aux frontières de l’humain et du divin faisait-il écho aux croyances des contemporains juifs de Jésus ? Au-delà de la judaïté de Jésus, quelle est la judaïté du concept de Christ ? « Le Messie-Christ existait dans la pensée juive bien avant que Jésus ne naisse à Bethléem », écrit Daniel Boyarin, dans son livre Le Christ juif. Il invite à nuancer l’idée selon laquelle le judaïsme aurait toujours été un monothéisme strict. Les frontières que l’histoire a posées rétrospectivement entre la parole de Jésus et le judaïsme étaient sans doute bien plus poreuses à l’origine. Jésus a-t-il aboli ou accompli la Torah ? Les Evangiles en sont-ils l’appropriation, la récupération ou la prolongation ? Avec la participation de : Jean-François Bensahel, président de l’Union Libérale Israélite de France (ULIF) ; P. Marc Rastoin, sj théologien, Centre Sèvres et traducteur de « Le Christ Juif » ; Mireille Hadas-Lebel historienne, professeur émérite de l’université Paris-Sorbonne ; P. Henry de Villefranche, licence canonique en sciences bibliques.
Les Mardis des Bernardins du 20/01/2015.